mercredi 30 décembre 2009

Prospective pour tous par Algoric animé par J-P Quentin

J'ai trouvé cette Lettre quasi mensuelle d'algoric passionante

Je partage avec vous un petit aperçu

QUI : Algoric, animé par J-P Quentin >>> catalyseur d'intelligence
algoric.eu est le site d'algoric, cabinet de conseil & formation animé par Jean-Pierre Quentin. A partir de son expérience diversifiée et de son expertise de ces processus complexes (lobbying, réseau, Europe, mutations...), il propose des accompagnements personnalisés et des sessions de formation. En association avec ses partenaires, sa palette d'interventions comporte études et audit, conseil et formation, coaching et conseil de synthèse...

Diffusion 2008-09

"C'est dangereux
comme tout remue-méninges
mais c'est gratuit..."

Hâtons-nous de rendre la prospective populaire ! Il y a quelques années, je paraphrasais en ces termes l'exhortation que Diderot dédiait à la philosophie (>> Vertus du diagnostic clinique). Plus nécessaire que jamais en ces temps de mutation, la prospective n'a de sens que si elle est diffusée, partagée, appropriée par tous les acteurs concernés, dans des démarches collectives et participatives : nous avons moins besoin d'un approfondissement de sa méthode que d'un élargissement de sa diffusion (>> Structurer le zapping).

En écho à cet appel, le Conseil général de l'armement vient d'éditer pour des non-spécialistes un document qui, en ces temps de trêve estivale, mérite de figurer en bonne place dans les lectures "pour la plage". C'est pourquoi il est joint à cet envoi (>> lire). Orienté vers la décision publique, il comporte des informations, des pistes de réflexion et des axes d'action qui s'appliquent aussi bien au management des entreprises ou associations. S'adressant à de grandes institutions, il développe certains aspects susceptibles de dérouter des responsables de petites structures... qui ne doivent pas en conclure que la prospective suppose des usines à gaz organisationnelles, mais au contraire que les choses sont plus simples si l'on est moins nombreux ! Car l'essentiel n'est pas la maîtrise technique d'une démarche experte, mais l'appropriation de modes de raisonnement, de réflexes, d'attitudes et, plus généralement, d'un état d'esprit, en décalage avec certaines de nos pratiques et habitudes (>> Quelle pédagogie, pourquoi, comment ?).

La difficulté n'est pas mince, particulièrement dans un pays comme la France, qui a du mal à se départir de traditions jacobines, cartésiennes ou mécanistes. Ces traditions sont parfois aux antipodes des approches systémiques, collaboratives ou créatives permettant de comprendre notre époque et de composer avec la complexité, le changement et l'ouverture qui la caractérisent. Une époque analysée ici comme un moment décisif qu'on n'hésite plus à qualifier de tournant de la civilisation - expression que beaucoup trouvaient excessive quand j'en avais fait le sous-titre d'un livre (>> Mutation 2000).

Ce décalage apparaît notamment dans la comparaison entre les caractéristiques de notre système éducatif et celles de la démarche prospective, face aux besoins d'une société complexe et mouvante (voir revue jointe, p. 30) :

Système éducatif

Démarche prospective

Concurrence à l’intérieur du groupe
Primauté du travail individuel
Enjeux et jugements individuels

Coopération
Nécessité d’un travail collaboratif
Enjeux collectifs

Obtenir de bonnes notes
Plaire à l’autorité

Eviter l’autocensure
Agir pour le groupe

L’enseignant a toujours
la bonne réponse

L’autorité n’a pas toujours
la bonne réponse

Répéter ce qui a été enseigné

Créativité

Aborder les problèmes comme des sujets bien définis dont on a reçu toutes les données et les méthodes de résolution,
et qui ont des solutions
=> les résultats sont justes ou faux

Analyser les sujets, (re)formuler les questions, trouver des données et des méthodes, travailler sans toutes les données et avec des méthodes différentes voire contradictoires - sans qu’il y ait forcément des solutions mais des possibilités et des incertitudes

Problèmes mécanistes
sans aspects humains

Les différences de points de vue sont essentielles pour imaginer des actions et pour les mettre en oeuvre

Les meilleurs élèves ont généralement raison et trouvent les bonnes solutions
=> culture et respect de l’expert

L’expert n’aura pas forcément la créativité utile, notamment vis-à-vis de l’imprévu et des ruptures

La qualité du travail est
évaluée très vite

La qualité du travail peut n’être
évaluable que sur le long terme

jeudi 10 décembre 2009

Comment avancer dans vos projets 2.0 ? Richard Collin

"Chacun doit être entrepreneur de connaissances, cueilleur de compétences et cultivateur de confiance". (R. Collin)


A l’occasion d’ICC 2009, Richard Collin animait pour Nextmodernity, le jeudi 8 octobre 2009, un atelier qui avait pour but de répondre à deux questions : « Comment avancer dans vos projets 2.0?» et « Comment mettre en place et manager l’intelligence collaborative dans votre organisation ?»

A travers 3 cas réels et avec la contribution de Marc de Fouchécour (Nextmodernity) et de Bertrand Duperrin (blueKiwi), cet atelier a été l’occasion de discuter de projets 2.0 en entreprises.

samedi 5 décembre 2009

1er sujet d'Ecollab: L'avenir de la formation dans l'Entreprise Collaborative

Entreprise Collaborative - 1er sujet d'Ecollab: L'avenir de la formation dans l'Entreprise Collaborative: "

A partir de maintenant, pour justifier de son existence, un service de formation doit changer de direction dans trois domaines:

* s’adapter à la complexité et à l'incertitude,
* inverser la pyramide structurelle,
* adopter de nouveaux modèles d'apprentissage"

mercredi 25 novembre 2009

Echelles d’observation de la complexité dans le management de projet

Dans le monde du management de projet, dans l’innovation, dans les phases de changement, dans le management de l’entreprise, la gestion de la connaissance, il existe trois échelles d’observation de la complexité :
* l’entreprise en tant qu’entité,
* les groupes d’ individus (l’équipe , comité de direction …),
* des individus (que se soient des employés de l’entreprise ou que se soient les clients …).
Dans chacun des cas, leur environnement est important et influe sur les possibles.

L’entreprise en tant qu’unité a :
> Un passé
> Une culture d’entreprise
> Une stratégie d’entre prise
> Un capital immatériel
> Des alliés
> Des concurrents
> …

A cette échelle, vous pouvez trouver le monde le la pensée : société, université/écoles, recherches …

L’entreprise a des groupes individus, des équipes projets. L’équipe projet a :
> Un passé
> Une culture
> Une ou des cibles « clients »
> Des compétences, une diversité
> Des intervenants
> Des sponsors
> …


A cette échelle, vous avez des interactions avec des consultants, des experts, des
stagiaires, des tensions entre la stratégie et l’innovation …

Les équipes sont composées d’individus qui ont :
> Un passé
> Une culture
> Des compétences
> Un entourage
> Une formation
> Des hobbies
> Un affect
> Un genre (homme/femme)
> Des désirs, des envies, des craintes
> …

A cette échelle, vous avez des interactions avec des individus de l’entreprise, des
individus extérieurs à l’entreprise, les TIC (forum, blog, wiki …).
Il n’ y a plus un temps de vie mais DES temps de vie.

mercredi 18 novembre 2009

L'art du changement: Derrière chaque peur se cache un désir...

Ce billet commence par une citation de J. Salomé
"Derrière chaque peur se cache un désir..."

Pour toute "adoption" d'un changement, il faut être à l'écoute de l'humain.
Il faut analyser, comprendre, entendre le triptyque: des craintes, des envies, des désirs de chaque acteurs du projet.
Qu'ils soient verbalisé ou qu'ils soient le résultat d'action ou/et de frein...

Il ne faut pas aller contre ses voiles.

samedi 14 novembre 2009

Conseil Web Social » Le rôle des leaders dans le passage à l’entreprise 2.0

"Le leader doit apporter le terreau la matière organique qui permettra à des fleurs de sortir de terre puis de fleurir et constituer parfois de magnifiques bouquets."
retour sur un plateau de techtoc.tv participant: Thierry Cap de Baillon, Vincent Bethelot, Jon Husband et moi même.

Conseil Web Social » Le rôle des leaders dans le passage à l’entreprise 2.0: "Le leader doit apporter le terreau la matière organique qui permettra à des fleurs de sortir de terre puis de fleurir et constituer parfois de magnifiques bouquets."

Blog d'Anthony Poncier » Blog Archive » Management 2.0 : Leadership et collaboratif

Blog d'Anthony Poncier » Blog Archive » Management 2.0 : Leadership et collaboratif

vendredi 9 octobre 2009

Recette du gâteau du changement

L’art de construire un gâteau sans en connaître la recette

Ingredients :

• Un chef de projet ou un auditeur, ouvert d’esprit et curieux, surtout non-expert
• Des collaborateurs compétents dans leurs domaines
• Un besoin de changement, un environnement complexe

Mon conseil : prenez un chef de projet ou un auditeur de 1ier choix. Il ou elle veut le meilleur pour l’équipe et l’entreprise. Il ou elle sait qu’il est difficile d’avancer dans un environnement complexe avec des idées fixes.

Niveau de réalisation :
Difficile car nécessite d’apprendre de ses collaborateurs et non apprendre à ses collaborateurs.

i. Introduisez votre chef de projet devant ses collaborateurs. Il ou elle reçoit pour lettre de mission de créer le gâteau du changement sans en connaître la recette.
ii. Utilisez la posture de demander à réfléchir pour améliorer l’ensemble. Le chef de projet acquièrent ainsi une connaissance des possibles et reconnaît l’autre dans sa connaissance.
iii. Cultivez les chemins différents pour enclencher des discussions. Laissez mijotez à feu doux.
iv. Après l’évaporation de l’angoisse de la remise en cause et du changement, vous trouverez un concentré de crème de confiance, essentiel dans tout bon gâteau du changement.
v. Utilisez le saupoudrage de feedback pour connaître le ressentie des collaborateurs.
vi. Ecoutez votre gâteau qui se co-construit avec des « je crois que… » et des « Je ne sais pas comment ferais-tu, toi ? ». Le chef de projet doit être à la disposition des autres.
vii. Servez chaud le gâteau avec du saupoudrage de reconnaissance

Manager dans un monde d’adaptation, où l’équilibre n’existe pas…

Nous sommes habitués à voir le monde comme un état en équilibre statique. Nous l’analysons souvent en simplifiant le problème. Nous avons aussi un besoin permanent de rationaliser et de donner de la cohérence au monde et aux événements. C’est le facteur humain si difficile à maîtriser que se soit au niveau de l’individu, de l’équipe, de l’entreprise. Nous ne sommes pas dans un monde statique mais dynamique, en mouvement, dans un environnement fait de hasard et d’incertitude, de plus en plus complexe.

« Le hasard ne favorise que les esprits préparés … » Pasteur

samedi 3 octobre 2009

Conseil Web Social » Community manager, l’arbre qui cache la forêt

Conseil Web Social » Community manager, l’arbre qui cache la forêt:

"On n’anime pas un site, un réseau, une présence sur le web pour une marque, un service, un produit comme on anime une communauté de savoir en entreprise !"

vendredi 25 septembre 2009

Manager par le changement/ Stratégie du changement Captation de signaux faibles et des signaux forts négligés

Objectif : Introduction du concept, utilisation des signaux du changement.

Mots clé : Management du changement, stratégie, signaux faibles, innovation, management de projet, complexité, KM.

Contexte

Le hasard, l’incertitude et la complexité sont considérés comme des freins à la réussite d’un projet, d’une entreprise. Alors qu’ils peuvent être de vrai opportunité et une réelle richesse. Ce changement de posture touche l’individu, l’équipe comme la stratégie de l’entreprise.

Il faut manager par le changement et non manager le changement que se soit dans l’entreprise, dans les projets où dans l’innovation. C’est un changement de paradigme. Ceci n’est possible que dans un esprit de veilleur : c'est-à-dire dans un esprit d’agilité, de reflexe de captation d’information et de réactivité à un environnement donné. Il est necessaire d’avoir une véritable sensibilité situationnelle. Ceci développe une sensibilité aux signaux faibles, information fragmentaire de l’environnement. Paradoxalement certain signaux fort déclenche des réactions de « surdité » devant des « bruits » génants.

Or, « c’est souvent dans les signaux faibles d’aujourd’hui que se cache les changements de demain ». Il faut changer notre sensibilité et comprendre notre harmonie qui nous entoure.[1]

Observation

Manager par le changement et favoriser son développement sont l’affaire de tous. Le changement comme l’innovation sont des moteurs de grande valeur ajouté et de désir. Manager par le changement et non le changement est une innovation. En effet, l’innovation n’est pas obligatoirement technologique. Il peut être une innovation d’usage, une innovation sociétal ou une innovation managérial/ stratégique.

Le management de projet consiste à Savoir poser le cadre et environnement de la cible (amont projet). Définir le moyen pour y aller, (avant projet) … De définir et réaliser les étapes du projet en lui-même. Le management et le développement par le changement a aussi ces trois étapes, mais le pilotage de projet doit être agile et il existe une quatrième étapes possible : savoir rechercher d’autre application pour pouvoir vendre des licences par exemple. Cf Figure 1.

Figure 1: Mangement et développement par le changement : (1) Poser le cadre et environnement de la cible. (2) Savoir définir le moyen pour y aller (3) Réaliser les étapes projet (4) Savoir rechercher d’autre applications.

Capter les signaux du changement facilite la connaissance de l’environnement (1), décrire la voie à suivre pour développer l’idée (2) et naviguer dans les difficultés du projet. Les signaux du changement sont de signaux faibles et de signaux fort négligés. Pour Manager par le changement, il faut :

* Avoir une équipe aux compétences et aux origines diverses ou/et des communauté de pratique. à hybridation

* Une bonne communication et réactivité devant le changement à toutes les strates de l’entreprise.

* Pour passer de l’idée au marché: l’expérimentation, la captation d’information et méthode de communication.

* Savoir sortir du cadre : Frontière, ligne de partage

Analyse et synthèse

L’hybridation, la diversité dans les équipes permet de réduire la complexité. La communauté de pratique permet de passer de l’intelligence individualiste à l’intelligence collective.

Quand on capte un signal de changement, la réaction doit être d’une agilité appropriée. La réactivité d’action doit être rapide. Le cloisonnement dans les grandes entreprises ralentie cette réactivité contrairement à une start-up plus réactive. Mais à contrario la start-up ne possède ni une grande diversité d’équipe ni une grande force monétaire. La réactivité peut être augmenté par l’utilisation de wiki

Une des méthodes utilisées pour passer de l’idée à l’innovation est l’expérimentation. Cette méthode permet de capter des informations permettant de parfaire le système et juger de sa pertinence. L’expérimentation peut permettre aussi de communiquer très tôt sur l’objet expérimenté et ainsi permettre une meilleure adhésion au changement. Il permet l’émergence du désir autour de ce changement.

Changer de cadre défini plusieurs postures :

ü Lâcher prise pour être plus créative

ü La synthèse créative, synthèse entre deux mondes différents pour faire naître de nouvelle idée.

ü Recherche de ligne de partage, lieux, institutions, coopération …

ü Rechercher d’autres applications dans un environnement, ou une niche différente et ainsi vendre des licences.

De ces quatre items nous pouvons tirer des stratégies du management par le changement et ainsi capter des signaux faibles de l’environnement :

1. Remonté d’information par atelier, formation, culture client

L’entreprise, comme les projets qui les constituent, ne sont pas seuls. Elles interagissent avec un monde constitué de leurs concurrents, de consultants, de chercheurs, de clients. Il est possible de capter des signaux faibles en utilisant le changement. Ce changement peut être par exemple une formation à l’intérieur d’une entreprise (PPBI), un atelier en interaction avec des potentiels clients (ex : les ateliers de la mobilité à la RATP) ou faire de la maintenance de machine vendu par des concurrents (Teleste, entreprise de machine médicale finlandaise). Dans ces trois cas, une posture intelligence économique est possible et ainsi il est possible de capter de nombreux signaux faibles qui après formalisation iront fertiliser une base de donnée.


Figure 3: Concept Paris-PBI, faire lien entre Recherche / Entreprise, formation / base de cas. Les nuages représentent les signaux faibles captés. La formation dans l’entreprise remonte des informations intéressante pour le direction et l’analyse de la base de cas met en lumière des paterns.

2. Garder la mémoire de l’entreprise, et de ses projets, des réussites et des échecslaboratoire de l’innovation.

Dans une entreprise, il est important de conserver la mémoire des projets, des actions, ainsi que les raison de ces choix stratégique. Il est nécessaire de capitaliser toute expérience bonne ou mauvaise et d’en tirer des conclusions adaptées. A l’heure du Web 2.0, cette collaboration est facilitée par des outils tel que les wiki.

Cette base de donnée est aussi une richesse si l’on veut chercher de nouvelle application à une ancienne idée. Un acteur de la gestion de la connaissance : Les courtiers de la connaissance est là pour « mettre de l’huile » dans les « rouages » de la connaissance.

La stratégie d’un « courtage de connaissance » est composée d’un système en 4 étapes[2] :

ü Collecter des bonnes idées

ü Entretenir les idées

ü Recherche de nouvelles utilisations d’une idée

ü Test des concepts prometteurs

Les bases de données ne peuvent être entretenu sans une certaine confiance et un grand partage d’information. Ceci change la gouvernance et modifie les comportements.

3. Coopération, partenariat

La collaboration entre entreprises ou/et laboratoire de recherche est possible. Des entreprises de domaines d'activité différents peuvent s'associer pour mutualiser leur recherche (ex : Le cluster CREER : 7 entreprises + des laboratoires).

Des co-production d’innovation peuvent naitre de rencontre. Les véritables besoins des clients ou des usagers sont très difficile à réellement concevoir. Parfois il faut co-concevoir une innovation (ex glasgow2020 par le think tank Demos) .

Des espaces de rencontre existe aussi pour être des carrefour de rencontre comme les carrefour de l’innovation organisé par la FING, où des porteurs de projets innovant prensenter devant publique divers. Et ainsi permet des rencontre entre acteur de l’innovation, financier, chercheur…qui feront que l’idée se développera jusqu'à devenir une innovation trouvant son marché et étant rentable. Les rencontres fortuites sont porteurs de nombreux signaux faibles.

Conclusion

Il ne faut pas avoir peur du changement. Il est naturel. Si on l’utilise, il devient une force non un frein. Les signaux faibles sont des déclencheurs de changement. Il faut adopter une posture utilisant le changement pour s’adapter à l’environnement.

Dans chacun des cas, l’individu s’enrichit en compétence et en connaissance. Il est important que des qualités, de coopération, d’inventivité, de force de proposition doivent être reconnue par l’entreprise au niveau du DRH. Ceci doit faire partie de la culture du changement de l’entreprise.


[1] Le manager agile, Jérôme Barrand

[2] Créer un laboratoire d’innovation, Andrew Hargadon et Robert J. Sutton, Harvard Business Review.

samedi 19 septembre 2009

Innovation durable

L’innovation peut devenir un processus durable.
Le développement durable est basé sur un triptyque: écologie, économie et social. Un triptyque semblable peut être crée par analogie pour innovation: L’innovation associée à l’économie et à l’ humain ( des « JE »).
En effet, l’innovation n’est viable que si l’on porte attention à l’ humain. Dans le changement,
c’est des “JE” qui se risquent. I l est donc important de créer des zones de confiance.
Il faut passer de l’intelligence individualiste à l’intelligence collective. Dans l’entre prise en création perpétuelle, le risque et l’échec doivent être gérés. Un projet qui échoue n’est pas un drame s’il a permis d’apprendre, de créer une cohésion, de créer de la valeur ajoutée.
Dans l’innovation, dans le changement, il y a des craintes, des envies , des désirs. C’est de “l’affect”. Notre cerveau reptilien agit . Le négliger est aller à l’échec et à l’encontre de la fluidité du partage d’ information.

dimanche 13 septembre 2009

Confusion autour du bottom-up

Confusion autour du bottom-up

Petite recette du "le ROI 2.0 est retour sur intérêt et non retour sur investissement"

Voici une petite recette pour réussir une expérimentation en très peu de temps... et de dépense

Identifier un besoin non résolu: perte d'information suite à un départ d'un collaborateur, projet en panne d'inspiration, défis...
Mettez quelques collaborateurs ouvert à une expérimentation...
mettez un(e) jeune diplômé(e) ou un jeune collaborateur ou une jeune collaboratrice adepte des outils 2.0 centré sur les usages (si vous n'avez pas cela sous la main un consultant suffira)
un bon support informatique classique
Un sponsor de pouvoir qui connait le réseau "social" de l'entreprise (si possible reconnu dans l'entreprise)
Un outil assez ergonomique... un peu décathlonien... (bon un peu partout mais sans être le meilleur)


Vous laissez la "pate" prendre... N'oubliez pas de soupoudrer le tout d'un peu de formation si besoin est. vous malaxez bien le tout avec une méthodologie agile (le pas à pas)

et après avoir fixé de bon indicateurs vous faites un retour d'expérience au bout de quelques mois.
Vous serez étonné du résultat.

et vous pourrez ainsi récolter des "bonnes histoires" qui vous permettrons expérimenter à plus grande échelles pour voir les limites deS usageS.

Knowledge Manager : un stratège au service de la connaissance | Demain la veille

Knowledge Manager : un stratège au service de la connaissance | Demain la veille

samedi 12 septembre 2009

ACFCI - Innovation, intelligence économique et TIC

ACFCI - Innovation, intelligence économique et TIC: "12 au 23 octobre"

il était une fois...

Il était une fois une expérimentation sur l'usage des outils wiki en entreprise.

Cette expérience a commencer en juin 2008 pendant mon stage pour la formation la formation Mastere Spécialisé Innovation Technologique et Management de Projet sous la direction de Jean-Pierre Texier.

J'ai continué l'expérimentation en tant que prestataire à partir de novembre 2008.
3 wikis, 3 usages différents: 2 chantiers stratégique + un projet de réorganisation... 100 utilisateurs.

Cette expérimentation a été une réussite. Nous sommes maintenant entrée dans ce moment très fragile pour une innovation: le pas entre une expérimentation réussie et un déploiement grande échelle.